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 (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss

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Ambrose Atkins
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MessageSujet: (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss   (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss EmptyVen 3 Avr - 2:45

à propos du "prio" + CA VA ???:


GOT TO BE REAL !
@mingus miller

Il ventait souvent à Stevenson, donc j’étais pas inquiété quand je suis sorti en cette fin d’après-midi, ce 29 mars 1987. J’avais ma capuche qui décidait de surfer dans l’air, mais j’étais très énervé quand elle me remontait les cheveux, et comme je les aimais pas, c’était franchement gênant. Avec quelques « grmlhlhgmr », je la remettais à sa place. Hors de question de me laisser dominer par mes vêtements. Je les portais, pas l’inverse.
Puis, il y a eu la pluie. Il pleut souvent, ici. Si le ciel est gris et que personne vient habiter dans notre trou paumé, c’est pas pour rien. Il était toujours plus sexy de dire qu’on habitait Florida, California, que Stevenson, Washington. Washington ? Comment vous dîtes, la capitale ? Non, Stevenson City, et ses mille ploucs. Ah. Les gens regardaient ensuite leurs pieds, car l’humanité a toujours besoin de s’assurer qu’on se casse pas la gueule quand on est gênés (ça nous donnerait une raison de l’être, gêné), puis il dise ah bah désolé.

Je commençais à entendre des sirènes de policiers. Normalement, je m’inquiète pas beaucoup. Je suis un homme. Je suis blanc. Je suis américain. Je n’ai aucune raison de m’inquiéter. Je ne fume pas. Je ne fais pas de bêtises. Je suis un gentil citoyen. J’aime la Liberté et sa statue. Pour la première fois, un flic sort et me dit de rentrer. Là, je sens que mon coeur veut se tirer, donc il court un marathon dans ma poitrine mais il peut pas, donc je me mets à suer et à me sentir mal. Comment ça j’ai fais quoi moi.

Une tempête ? Oh. Comme chaque année.
Comment ça, là c’est dangereux ? Je suis pas en danger, moi. Dieu me protège, moi et l’Amérique.
Ah, quand même, je rentre chez moi ? Bon, d’accord.

Les mains dans les poches, je commence à envisager de rentrer à la nage plutôt qu’en nage, vu comment le bleu m’a mis un coup de pression. J’accélère le pas et je me dis qu’en rentrant, j’ai intérêt de me détendre. Je fronce les sourcils. Cette situation me déplaît. C’est désagréable, et j’aime pas qu’on me dise quoi faire. J’ouvre la porte, et j’entre dans ma cour d’immeuble. J’avais la chance d’avoir des parents bien lotis, et bien honteux de leur pauvre débile de fils qui avait foncé dans un mur de cimetière au pif un soir. Ils comprenaient surtout pas encore que j’avais eu peut-être envie de raccourcir mon temps de vie, sachant que de toute manière, je faisais juste un aller-retour sur Terre. J’ai de la chance, j’habite sur le pallier, sans être au rez-de-chaussée, ce qui me permet de me balader nu en écoutant de la disco sans que les passants soient impressionnés par ma musculature de dieu grec (riez, riez).

J’entre et je lance mes clefs sur le fauteuil. Mon appartement est divisé en cinq pièces. Quand j’entre, je peux avoir accès à mon salon, avec son canapé fait par ma famille et ma télé très grosse et grésillante. J’en profite pour lancer un vinyle de Cheryl Lynn. Je participe à des purges raciales, mais je sentais quelque chose bouillir en moi quand j’écoutais leur musique, et j’en rougirai si on le découvrait. Je passe par ma cuisine pour me chopper un bol de céréales soit-disant diététiques que j’achetais pour me donner bonne conscience. Si on prenait la porte au fond du salon, on avait ma chambre, qui donnait sur la salle de bain ensuite. Sur la droite, j’avais ma pièce préférée : mon bureau. Je m’y précipite à petits pas pressés tandis que mon corps ondule comme une pieuvre sur la basse de Got To Be Real. Ma voix de crécelle chantonne fièrement les notes aigues de la diva, et je comprends pourquoi on m’a foutu ténor au choeur de Stevenson. Je me stoppe quand j’entends un mouvement dans le bureau. Mon sang fait qu’un tour.

J’allume la lumière et voit un type en face de mon vivarium à chenilles. Je lève les yeux, je croise le regard de Jésus. Il me comprend. Lui aussi avait rien compris quand on l’a accusé d’être un roi de pacotille. Je déglutis. Je croise le regard du mec. Lui, c’est pas Jésus. Il paraît un peu bizarre.
Puis bordel, qu’est-ce qu’il fout chez moi ?
J’entends le vent à l’extérieur, et la pluie se fracasse contre mes vitres. Un peu plus, et elle explose comme ma cervelle actuellement. Je me sens personnage de cartoon. Bientôt, je pourrais attraper mon coeur qui sort de ma poitrine.

Je panique.
Je hoche la tête.

« … Hm. »


J’éteins la lumière. Je ferme la porte comme si je n’avais rien vu. Je vais m’installer sur mon canapé. Je me dis que, dans ces cas-là, mon père aurait pris un fusil et lui aurait tiré dessus.
Je n’ai pas de fusil. Je n’ai pas de permis pour avoir une arme.
BORDEL.
Je me prends la tête dans les mains et je panique encore plus. Je prends mon téléphone et je compose le 911 pour qu’on vienne m’aider.

Je me sens comme un arachnophobe face à une mygale.
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MessageSujet: Re: (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss   (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss EmptyJeu 9 Avr - 19:33

nowhere man

quand le vent souffle il se sent chez lui quand la pluie tombe il se sent chez lui. il se raconte avec illusion qu'il est un peu maitre des éléments il écarte ses doigts et soudain c'est de leurs extrémités que surgissent les éclairs. il se sent chez lui il se sent bien quand la tempête gronde l'imagination n'a plus besoin de travailler plus besoin de se raconter des histoires de faire des efforts l'histoire s'étale comme ça d'elle même toute droite à tes pieds. il s'amuse à regarder les gens courir et se coller leurs attachés cases sur le crâne dès que trois gouttes tombent d'ordinaire. comme s'ils étaient en sucre comme s'il s'agissait de missiles. est-ce qu'on vient de vous faire une permanente ? non ? alors détendez vous la pluie c'est bon ça lave. encore mieux quand elle est drue
mais là force est de constater que cette pluie elle n'essaye pas de laver non elle karcherise elle est minutieuse et violente elle frappe et le vent si fort la malmène elle entre partout pas possible de deviner la direction dans laquelle elle vient toujours une différente muable invisible et féroce. les nuages se gonflent s'accumulent et bientôt la tempête menace. les attachés cases ne suffisent plus les vêtements ne suffisent plus mingus se laisse imbiber un temps et comprend vite que s'il continue à jouer les hippies il va bientôt servir de paratonnerre imbécile. dans son cerveau se produit un changement de cap inattendu il devient animal. ne réfléchit plus comme un humain. la logique imparable s'installe : cette tempête = danger = fuir = se cacher. mais où ? chez les fortune qui le logent c'est loin tout lui parait loin et le peu de repères qu'il a ici sont brouillés par l'instinct de survie. pas assez solides ces repères. alors son cerveau pousse ses membres vers la première porte ouverte qu'il voit. il repère une fenêtre ouverte dans la cour il tend ses longs membres ses longs membres s'étirent sa main accroche il se tracte son pied rencontre un rebord c'est bon il est sauvé d'affaire il s'engouffre dans la chaleur de ce qui apparait vite être un bureau.
là seulement le cerveau se calme l'humain reprend sa place. le raisonnement reprend sa place. ses doigts trouvent à tâtons ce qui ressemble à un interrupteur (résumer l'histoire de l'humanité dans ceci : il y a tant de formes d'interrupteur différentes que parfois c'est difficile d'en reconnaître un comme tel) l'activent un peu nerveusement son genou au passage heurte l'angle rond d'une table. ses yeux comme de par hasard sont posés sans qu'il l'ai su sur un espèce d'aquarium sans eau. toute son attention est happée par cet objet étrange. de la terre des feuilles des branches. un reptile une araignée ? puis une forme duveteuse attrape son regard plusieurs. des chenilles. un vivarium de chenille. la vie même dans la panique lui fait des cadeaux quelle chance y avait-il qu'il s'abrite chez un sériciculteur par hasard ? le reste de la pièce disparaît le vent contre les fenêtres disparait la moiteur de son corps enfermé dans des vêtements mouillés disparait il s'absorbe dans la contemplation de ces tout petits corps que les caprices de la météo ne troublent pas d'un iota. il s'absorbe et même pour s'absorber mieux ferme délicatement la fenêtre qui claque et éteint la lumière pour laisser le halo du vivarium faire son office. c'est à peine s'il entend quelqu'un entrer. et malgré tout son amour des onomatopées ne lui fout pas la paix pas possible d'ignorer un hm ni possible d'ignorer la lumière qui coule à nouveau à flots, violence. il lève la tête et découvre une chevelure rousse une pâleur presque maladive. un type qui bientôt éteint et ferme la porte comme s'il essayait de le faire disparaître. il se dit ça fait beaucoup de gens qui me confondent avec un fantôme depuis que je suis arrivé à stevenson. il se dit ça et trouve ça carrément chouette même mais le son des touches du téléphone - trois chiffres composés qui ne laissent pas de doute - le sort de son délire absurde. il est le seul à savoir que ses intentions sont bonnes et le type lui se dit juste qu'il viole sa propriété privée.
son corps ressort bondit ouvre la porte
pardon ! s'il vous plaît. votre fenêtre était ouverte la tempête menaçait j'ai juste saisi une opportunité de m'abriter je ne vous veux pas de mal
il étend ses longues mains autour de sa tête montrer patte blanche gestion de crise amadouer l'hôte et ses chenilles.
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MessageSujet: Re: (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss   (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss EmptyLun 13 Avr - 5:10

Je convoque mes hémisphères en cellule de crise quand le gars déboule dans mon salon, mains autour de la tête comme un criminel. Je soulève un sourcil, parce qu’il parle. L’inconnu serait-il donc un véritable être humain doté de conscience ? Je suis très étonné. Je ne sais pas quoi faire. Mon coeur bat très fort. Je lis beaucoup les journaux, et les faits divers n’ont pas le don de me rassurer. Cet homme pourrait être un tueur, un cannibale et un taré, et il se trouve actuellement chez moi. Je déglutis. Je me dis que, peut-être, énerver un fou n’était pas la meilleure des solutions. Mes pupilles vont vers mon bureau, mais quel dommage, l’être humain n’est pas suffisamment évolué pour voir à travers les murs. Je me demande s’il a touché à mes chenilles. S’il la fait, je commence à voir flou et me dire que ça sera peut-être moi, la future star des faits divers. J’aurai crée des chenilles carnivores.
La voix du téléphone me sort de mes pensées. C’est vrai que j’ai appelé la police. C’est à ce moment-là que je m’aperçois que mon téléphone est doué de conscience. Je me retrouve face à deux situations. Un inconnu me parle et se trouve chez moi, et la police attend que je parle.
Je commence à avoir chaud, et mes tempes tambourinent fort. Je finis par me convertir en djembé, puisque ma destinée était de me faire taper dessus. Des « euh » s’échappent de mes lèvres. Décidément, je n’arrive pas à mettre les mots en cage. Ma pensée n’est pas assez claire pour ça.

Je panique. Mes mains tremblent. Je regarde le mec. Je sais pas quoi faire. Je regarde le téléphone. Le téléphone me regarde. Il a l’air de chialer et je me dis qu’il a un corps très fin. Peut-être que si j’avais été un modèle, j’aurai eu le même. J’aurai sûrement dû me faire opérer d’une ou deux côtes flottantes pour ça. Apparemment, ça permettrait de s’au…
Je vois un câble à la sortie du téléphone fixe. Une ampoule s’allume dans ma tête. Rapidement et sans réfléchir, je tire fort sur l’alimentation réseau du téléphone. C’était un soucis de régler, me restait un inconnu. Je réfléchis plus. Je vois blanc. J’ai des fourmis dans les mains pendant que je saisis le cellulaire pour lui lancer dessus.
Rassurez-vous, je ne suis pas très fort, à ma grande déception. Si bien que j’entends un bruit horrible et je vois mon téléphone épouser avec beaucoup d’amour mon tapis. Je regarde l’image un instant, en me disant que le noir et le vert allaient bien ensemble.
Je me dis aussi que je viens d’exploser mon appareil et qu’il faudrait le repayer. Heureusement que papa et maman Atkins ont de l’argent.

« … Ma fenêtre … Elle était vraiment ouverte ? »


Je fixe le sol. J’aurai dû sauter à travers avant de partir, ç’aurait été plus utile, je me dis. Je lève les yeux pour regarder plus en détails mon « invité » : assez jeune, et je présume qu’il n’est pas venu pour me voler des affaires ni me fracasser la tronche. Je crois distinguer à travers ses habits un point commun : on ne sera jamais quarterback.

« Juste t’es … Mais t’es quoi au juste ? T’as une maison ? Je … Roh merde. »


Je me lève et me dirige vers le bureau, un peu ébahi. Je me dis que je devrais appeler papa et maman, mais j’ai plus de téléphone et c’est la tempête dehors.
Je me dis aussi que je suis bête. J’ai souvent raison, et c’est ça le problème.

« Dis moi, à elles ... » Je dis, me tenant à l’encadrement de la porte en pointant de la tête le vivarium. « Tu leur as rien fais ? »

Je le fixe. Il semblerait que tout se jouait maintenant. Tandis que de la disco continuait à rythmer notre improbable rencontre, je m’en vais fermer la fenêtre. Un problème était toujours plaisant quand il était seul.
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MessageSujet: Re: (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss   (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss EmptyMer 22 Avr - 17:40

nowhere man

le mec est en train de perdre tous ses moyens - s'il en avait à la base. son corps dérape sévère tout s'emballe mingus a l'impression soudaine d'être un jury de concours à lui seul ou un maître d'école face a un gamin bon élève qui a oublié de faire ses devoirs. il n'a aucune idée de comment le gérer, l'aider. il sait que quand on fait un malaise vagal il faut lever les jambes mais s'il commence à le mettre par terre pour faire ça ça risque probablement d'être mal interprété. mingus entend les allo allo désespérés de la police et se demande si l'interlocuteur s'imagine un scénario terrible, une victime qui tente d'appeler pendant une agression et laisse la ligne ouverte pour avoir des témoins auditifs. du coup, il bouge encore moins : pour ne pas donner d'arguments si un jour quelqu'un reprend la bande au tribunal. pourquoi son esprit se raconte un truc pareil il ne sait pas, mais comme ça semble être la soirée du quiproquo il préfère éviter de tenter le destin. et puis de manière totalement inattendue le type lance le téléphone et il est à peu près sûr d'être la cible. il en est sûr pour une raison qui a nouveau lui échappe puisque l'objet s'effondre plutôt loin de lui, et puis sur le tapis qui a priori est vachement plus bas que les points stratégiques d'attaque sur son corps. on dirait un oiseau mort ce pauvre téléphone qui gît à terre. une oie brisée par la tempête son long cou tordu sa vie perdue. il en a vu des oiseaux morts à l'aéroport de Seattle, mingus; dans des états pires, déchiquetés par des hélices, leurs petits corps explosés par l'impact avec le fer des carlingues lancées à pleins tuyaux. ça continue de le plonger dans un état de mélancolie profonde. la nature et la technologie de l'homme n'auraient jamais du se rencontrer.

est-ce qu'il lui parle ou est-ce qu'il se parle à lui même ? impossible de le savoir et mingus aurait trop peur d'empirer sa panique à répondre alors qu'il n'est pas prévu dans la conversation. de le surprendre à nouveau. il reste là à montrer patte blanche pour l'éternité. et puis la deuxième personne du singulier s'introduit dans ses phrases et il comprend qu'il est invité à ce bal tout pété. oui vraiment ouverte. je ne saurais pas ouvrir une fenêtre de l'extérieur, encore moins au premier. écoute je suis...oui j'ai une maison mais elle est loin je me suis laissé surprendre par la tempête c'est tout. j'ai vu une porte ouverte et puis une fenêtre ouverte, je n'ai pas réfléchi. il parle sans être convaincu que ses paroles vont avoir un quelconque impact. avec le rythme cardiaque qui doit être en train pulser là dedans, est-ce que les oreilles et la raison continuent vraiment de fonctionner ? je ne crois pas. pourtant la pensée semble se dérouler puisqu'il se dirige vers son bureau, ferme la fenêtre, regarde son étrange aquarium. mingus se rassure de le voir accomplir des actions concrètes et rationnelles. c'est peut être que le tempo se ralenti un peu, là dessous. elles ? les...qu'est-ce que tu veux que je leur fasse ? est-ce que j'ai vraiment l'air d'un bouffeur de chenilles ? ce mec tourne pas rond. je peux essayer de m'en aller si vraiment ça te dérange mais franchement regarde par la fenêtre la tempête lui ôte toute politesse. s'il a récupéré ses pensées d'humain son langage reste coincé à l'essentiel animal. survivre. survivre. survivre.
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MessageSujet: Re: (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss   (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss EmptyMar 28 Avr - 14:32

J’entends la pluie. J’entends le vent. Très honnêtement, je me dis qu’un pied dehors, et le bonhomme s’envole. Si l’expérience me semblait intéressante et foutrement drôle, l’éthique humaine m’empêchait de balancer quelqu’un par une fenêtre. Ma morale pourrait l’accepter : j’avais bien provoqué des licenciements en hôpital pour sauver ma peau. Néanmoins, j’étais peu habitué à la police. J’entendais de sales histoires de partout. Il y en a qui se faisait taper. J’entendais même qu’il y en a qui mourait. Si je crevais, j’avais envie que ce soit à cause d’un virus amoureux, et non pas entre les mains de Stanley de la police départementale.
Et puis. C’était pas une mort digne de ma personne. C’était pas du genre des Atkins et des bonnes gentes de Stevenson de se faire assassiner par la police.
Je présume qu’en période de crise, on pouvait me dire que blabla il fallait aider son prochain. Je pense à Jésus et je me dis que c’est ce qu’il me dirait. Des fois, je me dis qu’il est un peu niais. Tant pis. Il paraît que c’est un mec cool, avec ses cheveux longs et son air d’universitaire.

Me voici donc coincé avec un inconnu qui n’a rien trouvé de mieux qu’escalader ma fenêtre. J’envisage de changer ma porte après cette putain de tempête. Je me dis aussi que mon téléphone au sol fait un long bip constant, et il me semblerait qu’il soit bien éclaté. Tant pis, je l’étais déjà dans la vie de tous les jours, ça nous ferait qu’un point commun en plus, mon mobilier et moi. Un peu lassé, un peu agacé, un peu de je-sais-pas, je me traîne dans la cuisine. Me voici donc à faire les daronnes, à proposer à boire. J’ai presque l’impression de faire une fête avec un ami. Je commence à me poser de grandes questions dans ma vie, tandis que mon coeur décide de s’entraîner aux barres parallèles entre les os de ma cage thoracique.

« Café, thé, bière, eau, vin ? »


Pour moi, la situation est beaucoup trop étrange. Que Dieu me pardonne, je bois son sang, j’en ai besoin. Je me sors une bouteille de rouge, parce qu’il fallait que je m’embrume pour comprendre exactement ce qui se passait dans ma vie. Ce gars avait foutu un gigantesque coup de pied dans la fourmilière de logique qu’était mon crâne, et je n’avais même pas pu envoyer mes armées le dissoudre. Je reviens dans le canapé et l’invite à s’asseoir. Pas de gêne, gros, t’as déjà vu mon bureau et tu tapes l’incruste dans ma maison sans mon consentement. Il y avait-il quelque chose de pire qui pouvait se passer ? Je prie pour que les enfants soient partis quelque part. Un lancer de pierre contre ma fenêtre me ferait fusionner avec mon tapis de désespoir.

« C’est quoi ton nom, sinon ? »
Je souffle du nez, parce que ce que je vais dire, je me trouve trop drôle. « Que j’aille te dénoncer à la police après. »

J’esquisse un « j’rigole » par la suite. J’essaie de faire le mec cool, mais intérieurement, j’ai une batucada qui se dispute la vedette dans mes entrailles. J’ignorais être un Zénith, je me trouve pas très brillant pourtant. J’entame mon verre de vin. Quitte à rester bloqués comme des cons, autant faire connaissance sur un canapé.
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MessageSujet: Re: (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss   (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss EmptyVen 8 Mai - 16:32

nowhere man

il ne répond pas à sa question sur les chenilles et enchaine sur une carte des boissons. le corps de mingus est partagé : est-ce que ça doit m'inquiéter encore plus ou est-ce que j'ai le droit de me relâcher un peu vu que c'est confirmé, je ne vais pas me faire jeter par la fenêtre ou balancer aux flics ? il va dans la cuisine et ça ressemble un peu trop à ces scènes de braquage de banques où les banquiers font semblant de collaborer pour aller appuyer sur un bouton secret qui prévient les condés qu'il y a une douille. mingus essaye de se calmer de respirer de penser pragmatique. qui donc possède ce genre de bouton chez soi, voyons ? et l'esprit à deux mille à l'heure réplique : ce genre de types. précisément ce genre de types qui ont la haine bien masquée derrière leurs tâches de rousseur. la manipulation c'est facile, encore plus sur quelqu'un qui croit que l'homme ne fait pas exprès de faire le mal. il s'est déjà fait douiller, a déjà (sans faire exprès, du coup) douillé des gens. c'était dans des contextes autrement moins dramatiques, pas des contextes où se posaient des questions d'enfermement ou non, mais la mécanique reste la même. finalement on en revient à la proposition de base : la tempête, ça fait peur, mais est-ce que ça ne vaut pas mieux que le dérangement mental ? il ne le sent pas ce type. il ne le sent pas, pas du tout. tellement pas qu'il ne répond même pas ce qu'il veut boire. il reste là comme si on avait mis arrêt sur l'image de sa gueule d'oiseau dans la tourmente. il ne répond pas non plus quand il lui demande son nom et qu'il fait sa blague qui n'en est pas une. c'est dans l'autre sens maintenant que son esprit reptilien lui dit de fuir. pourtant l'autre ça y est il a déclenché un semblant de normalité, il boit du vin dans un canap, tranquille. c'est mingus maintenant qui a l'air bon à enfermer. hahaha oui. et puis tant que j'y suis je pourrais repasser par ta fenêtre maintenant ? rire forcé, pire blague dont il est capable, pire blague parce qu'elle a des sonorités de vrai. raccroche-toi à un truc normal bon sang espèce d'humain foireux ! une fois que tu sera dehors dans le caprice météorologique tu regrettera les phrases tordues de ce psychopathe tu sera jamais content et tu pourra pas rerentrer parce que là pour le coup tu aurais affaire à une crise cardiaque et sais-tu seulement faire repartir un coeur non je ne crois pas. reprends toi bon sang. hohoho. ?!! c'était quoi ça ?! sinon pourquoi tu as des chenilles ? il prend un verre et se sert plus du vin sur les doigts que dedans même si à la base c'était pour se donner une contenance. raté.
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MessageSujet: Re: (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss   (prio mingus) et après c'est la fête chez le boloss Empty

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