| | | à l'ancienne // hécate bb |  |
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Ambrose Atkins ☾ ☾ ☾ Télégrammes : 120 Date d'inscription : 02/03/2020 Alias : smanffson // elle Portrait : caleb l. jones // bandit rouge Disponibilité : autant que possible
 Âge : 22 Rumeurs : askip il aurait choppé le sida en couchant avec un gars ou mauvaise transfusion sanguine suite à un accident de voiture. En attendant, c'est l'idiot du village qui casse les pieds Occupation : élevage de chenilles et biologie Communautés : la paroisse // choriste au colombia chorus  | | Sujet: à l'ancienne // hécate bb Dim 8 Mar - 0:01 | |
| Mon papillon préféré, c’était le bleu porte-queue de l’Est. J’aime beaucoup le personnage de la Vierge Marie, et quand je vois ce papillon, je suis persuadé qu’elle l’aurait beaucoup aimé. Il était beau, bleu, et pourtant, je voyais dans le noir de ses ailes quelque chose d’assez triste, comme si la pureté de la virginité n’avait pas réussi à les rendre uniquement bleu. A Stevenson, on avait beaucoup de chance. Je détestais le climat quand j’étais gamin, parce que j’en avais marre de la neige, et comme je m’amusais souvent dans la neige, l’humidité sur mon pantalon m’attirait des brimades, parce qu’on disait que je m’étais pissé dessus, alors que c’était faux, parce que j’étais un grand garçon déjà à l’époque. Quand j’ai compris que Dieu était un papillon, j’ai adoré ce climat, parce que si je devais être humide et poisseux tout le temps, c’était pas cher payé pour pouvoir observer des bleus porte-queue. Accroupi dans la gadou, j’étais avec mon carnet et un stylo derrière l’oreille. Je cherchais dans les plantes et sous les rochers où je pouvais trouver de belles chenilles et surtout, les plantes adéquates à leur croissance optimale. Certains éleveurs amateurs, parce que moi, j’étais un giga pro, donnait de l’herbe bas de gamme. Chez les Atkins, j’avais toujours été éduqué dans l’idée que le bas de gamme allait me donner le cancer ou pire, le sida. Dommage, j’avais eu le malheur de pêcher une fois, et Dieu m’avait puni instantanément, me ramenant immédiatement à ses côtés, auprès de mes camarades fidèles. Sur le nez, j’avais mis mes lunettes spéciales, très grandes, très rondes, qui avaient tendance à faire loupe, pour que je puisse fouiner plus en détail la terre. Crapahutant, j’avais réussi à capturer un couple de grands porte-queue, car je sentais comme eux, parce que j’étais moi aussi un digne porte-queue, mais à eux, je pouvais le dire. Attendez quoi. Qu’est-ce que je raconte moi. J’entends un bruit bizarre dans la forêt, genre un cri terrible et je sais pas si c’est un animal ou un humain. Mon sang se glace et je me souviens que j’ai jamais eu de permis pour porter une arme. Si un détraqué a décidé de faire un remake de films d’horreurs que je regarde jamais parce que mince j’ai peur, je suis foutu et peut-être cuit, s’il décide de me manger. Je me souviens des films de guerre que mes parents regardent, et je me mets de la terre au niveau des joues. Peut-être que si je devenais de la terre, personne me verrait. Je me colle au sol et je rampe, le coeur prêt à rejoindre le sol et à couler à mes côtés. L’idée me cassait les couilles, parce que j’avais vraiment pas envie de partir à la poursuite de mon coeur de lâche. Je me calme, enfin j’essaie, en faisant de grandes inspirations et de grandes expirations. Que dalle. Je pense que j’irai mieux quand je verrai l’origine du cri. J’arrive dans une clairière. Crados comme pas possible, je tourne la tête. Ma tête est prête à exploser. Un papillon glauque, parce que c’était son nom, venait m’accueillir. Quelque chose me disait de me barrer très vite. Je vois une petite femme au milieu d’un cercle de pierres, qui pose plein de fleurs à son centre. Elle est toute seule, elle aussi. Je plisse les yeux, parce que je me demande si elle aussi, c’est une biologiste et qu’elle cherche à disséquer des fleurs. Je me lève un peu plus, quittant ma position de ver de terre, et je m’approche doucement. J’avais aucune idée de ce qu’elle branlait, mais peut-être que si ç’avait été moi, ç’aurait été plus utile que se foutre des fleurs sur la tête.
« Hrm-hrm. Euh, moi je suis biologiste, et je peux te dire que c’est pas comme ça qu’on dissèque les fleurs, madame. Eh ouais. T’as pas de table, j’ai un peu de matos, mais faut pas les mettre sur sa tête avant, tu risques d’abîmer les pétales et c’est dé-bile. »Je vous jure, fallait tout expliquer aux femmes. Elles s’étonnaient qu’on leur donnait aucune place dans les labos, mais quand j’en voyais comme ça … Vous faîtes confiance vous, à une meuf qui pense que faire un cercle de pierres ça va disséquer la fleur toute seule, à condition qu’elle la pose sur sa tête ? - Spoiler:
les rencontres en forêt : le revival. @Hécate Corbillat
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| | | | Hécate Corbillat ☾ ☾ ☾ Télégrammes : 15 Date d'inscription : 28/02/2020 Alias : low Portrait : alice pagani - HERESY Disponibilité : dispo
 Âge : 21 Rumeurs : i heard the frenchie will french ya for a coffin nail Occupation : photographe; escort Communautés : foxfire society; witch coven | | Sujet: Re: à l'ancienne // hécate bb Dim 8 Mar - 22:37 | |
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A l’abri sous un saule, entourée de pivoines arrachées à la terre, Hécate comptait ses cartes de tarots et ses collections de fleurs. A force de courir après les premiers papillons du printemps toute la journée, elle était essoufflée, et alors que le soleil s’éclipsait derrière les arbres en envoyant des rayons presque chauds dans ses yeux, elle se disait que c’était le moment idéal pour entamer son rituel d’Ostara. Afin de préparer au mieux l’arrivée tant attendue du printemps, elle avait cueilli et rassemblé des violettes, des tulipes, des jacinthes et quelques narcisses. Dans la poche de son cuir se bousculaient quelques pierres, qu’elle sortit et disposa sur ses cartes afin de leur faire prendre l’énergie du soleil avant de commencer : une jaspe rouge sur la carte de la Tempérance, une héliotrope sur L’Étoile, et une aigue-marine sur La Lune. Restait la carte du Jugement, qu’elle posa en haut des trois autres, et sur laquelle elle éparpilla son bouquet d’aspérule.
Elle avait choisi une journée très douce, il avait plu la veille. L’air était encore humide, mais pas lourd; le soleil très bas éclairait la surface de sa clairière désignée, où elle ne serait pas dérangée, et la lune se montrait déjà et lui envoyait une énergie nouvelle. Lentement, Hécate se levait, et disposait autour d’elle quelques grosses pierres pour former un cercle protecteur. Tout en plaçant sa sélection de fleurs en son centre, elle allumait et fumait un gros joint d’herbe et de pétales de magnolia. Sa petite radio de poche était posée à l’extérieur du cercle et lui envoyait un son bousillé qui ressemblait au moins un peu à Fleetwood Mac. C’était la seule station qu’elle captait près du petit village de Stevenson, et, heureusement pour elle, elle y trouvait son compte.
Hécate détendue, Hécate un peu cuite, voyait autour d’elle les couleurs du printemps: des tâches vertes et mauves dans le ciel, un tapis jaunâtre de plantes vivaces sous ses pieds, et surtout le rose de ses mains et de ses joues alors qu’elle fermait les yeux et riait et chantait.
Elle s’accroupit lentement au milieu du cercle, sur son tapis de fleurs et de plantes, entourée de ses cartes, de ses pierres, et de ses encens qu’elle alluma. Une douce odeur de sauge et de jasmin l’entourait alors, et elle pris une profonde respiration. Même si le soleil disparaissait de plus en plus vite, elle n’avait pas froid: doucement, elle enlevait ses vêtements, et, une fois nue s’enveloppa d’un draps léger. Elle avait décidé de procéder à un rituel de purification.
Un papillon glauque lui tournait autour alors qu’elle ouvrait son livre pour relire à voix haute les charmes et incantations qu’elle avait essayé de retenir par coeur. Du bout des doigts, elle frottait légèrement les traces de crayon qu’elle venait d’y ajouter.
Devant elle : un petit bol d’eau et de sel dans lequel flottaient quelques pétales violettes et rouges, ses bouquets de fleurs déjà abimées, le papillon près du bâton d’encens, la Lune. Seule au milieu de sa grande plaine, Hécate, les yeux fermés, sentait la présence de la déesse avec elle.
Après avoir posé sa couronne de fleurs sur sa tête, elle prit un peu d’eau salée dans sa main et arrosa ses jambes et ses pieds.
Et elle se murmurait à elle-même :
Béni soit ce sel.
Bénis soient la lumière, le soleil et le Dieu.
Purifiez-moi afin que je puisse être entièrement nettoyée dans mon esprit, mon âme et mon corps.
Interrompue par un bruit, elle parvint à rester concentrée et gardait ses yeux fermés. La main à nouveau trempée, elle s’aspergeait la tête d’eau, mouillant les fleurs.
Bénie soit l’eau.
Bénies soient la nuit, la lune et la Déesse.
Puissent les mystères de l’univers et des choses cachées me trouver apte à connaître leurs secrets.
Elle plaçait sa paume contre son torse. Elle priait de toutes ses forces pour être purifiée. Se sentant sale, souillée, impure toute sa vie, elle voulait retourner cette carapace noircie par l’hiver, et un peu trop grande pour elle. Hécate était prête pour une nouvelle saison, prête à entrer dans une nouvelle ère enveloppée d’une armure neuve.
Bénies soient la terre et l’eau.
Bénis soient la lumière et l’obscurité, la nuit et le jour, le soleil et la lune.
Bénis soient l’équilibre et la pureté, qui se rencontrent en moi en cet instant.
A ce moment-là, une présence étrangère la tira de sa décontraction et elle ouvrit les yeux pour constater que son bâton d’encens était tombé. Sans accorder un regard à l’intrus, elle continuait. Puissé-je toujours être équilibrée dans mon esprit, mon âme et mon corps, purifiée et entière tandis que j’entre dans la saison du printemps…
C'est alors qu'il l’interrompit. Très vite agacée, Hécate fit volte-face et, les yeux à peine ouverts et le nez levé, se renfrogna auprès du garçon. Elle avait tout juste eu le temps de le voir, et se fit remarquer qu’il n’était vraiment pas très beau. Mais elle sentait bien qu’il n’avait pas d’intentions mauvaises.
« Hrm ! Si tu permets, j'essaie de procéder à une purification. Mais, avec un gros dégueulasse comme toi à côté, ça devient compliqué. »
Le bol dans la main, elle poussa une pierre du bout de son pied pour briser le cercle, et ramassa une narcisse avant d’en sortir. Postée devant le jeune homme, son draps ne révélant qu’à peine ses seins et ses courbes, elle approcha sa main ruisselante de sa tête pour lui envoyer de l'eau salée au visage, et, alors que ses petits yeux mesquins se fermèrent brutalement, elle en profitait pour glisser quelques fleurs entre ses boucles.
« Par le Dieu et la Déesse, et par ma propre volonté, j’appelle l’esprit de ces fleurs, de ces graines qui ont dormi dans l’obscurité: éveillez-vous, animez-vous et poussez pour croître et produire de beaux fruits. Qu’il en soit ainsi. Voilà ! Peut-être que ce sort pourra soigner ta mocheté. Ou alors, des fleurs vont te pousser par les yeux, je ne suis pas sûre. »
Contente d’elle, elle sautillait pour rejoindre le cercle, et le referma. Elle s’agenouillait alors pour inscrire sa formule dans son petit livre, écrasant une jonquille mouillée entre les pages.
- Spoiler:
heureusement, il ne pleut pas %) @Ambrose Atkins#666699
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| | | | Ambrose Atkins ☾ ☾ ☾ Télégrammes : 120 Date d'inscription : 02/03/2020 Alias : smanffson // elle Portrait : caleb l. jones // bandit rouge Disponibilité : autant que possible
Âge : 22 Rumeurs : askip il aurait choppé le sida en couchant avec un gars ou mauvaise transfusion sanguine suite à un accident de voiture. En attendant, c'est l'idiot du village qui casse les pieds Occupation : élevage de chenilles et biologie Communautés : la paroisse // choriste au colombia chorus | | Sujet: Re: à l'ancienne // hécate bb Mar 10 Mar - 0:09 | |
| Et l’autre, elle me sort quoi ?
Elle m’insulte. De gros dégueulasse et de moche.
Je vais pas faire le mec, parce que je suis habitué. Je reste juste là, je me transforme probablement en arbre à cerises, parce que je la regarde et j’essaie de comprendre ce qu’elle fout. Elle balbutie ou dit je sais pas des paroles, mais on dirait des prières comme je fais à l’Église, mais elle utilise pas les bons mots. Un diagnostic sans appel s’établit dès lors dans ma tête : Cette fille est stupide. Je hausse les épaules, parce que le contraire m’aurait étonné. On a pas vu de filles brillantes en sciences depuis longtemps, un moment, ça explique peut-être certaines choses, et la mangeuse de pissenlits en face de moi ne semblait pas vouloir les contredire.
Comme je comprends pas, on m’a toujours appris qu’il fallait prendre des notes des choses pour y réfléchir après. Alors je tombe sur mes genoux, et accroupi, je plisse les yeux en écrivant quelques trucs dans mon carnet. Déjà, je comprenais pas ce cercle de pierres : c’était quand même se faire chier pour pas grand-chose. Toujours dans cette position ma foi forte désagréable, je me balance autour de cet étrange rituel ou je sais pas trop quoi avec la grâce d’une grenouille. J’arrivais vraiment pas à comprendre le principe.
Pendant que j’étais là, comme un con, planté comme un râteau, ceux qu’on m’a souvent mis, elle se ramène avec … Oh. En fait. Non.
Elle se ramène avec son corps de meuf, et je sais pas pourquoi, mais j’ai envie de prendre mes jambes à mon cou et de partir. A défaut, elles sont plantées dans le sol, là où j’aimerais planter mon drapeau pour fonder une société où je serais le maître du monde et y aurait que des papi - -
Et elle me jette de l’eau dessus. Je ferme les yeux et plisse le nez, comme si on venait de me jeter de l’acide en pleine gueule. Eh oh, elle se prend pour qui la Joconde là. Puis elle me touche les cheveux et fout des fleurs dedans. Là, je souris un peu comme un con, parce qu’au moins, j’aurai quelques spécimens à mettre dans mon herbier. Tant pis si je les ai choppé parce qu’une hystérique mystique a décidé de faire l’amour avec la terre un matin.
« Mais, tu sais que les églises … Ça existe ? »
Attendez avant d’insulter : je ne savais pas si elle le savait. Elle commence à baragouiner des trucs sur Dieu, puis …
Quoi ?
Une Déesse ?
Euh, dans la Bible, y a pas de Déesse, on va se calmer là. Je me lève, outré, et je passe ma main sur ma figure terreuse.
« Alors déjà, non. Y a pas de Déesse, en fait, y a Dieu et c’est tout. Faut arrêter là, les femmes, à tout ramener à vous, c’est fatiguant à la force. »
Je vous jure, déjà ça a le droit de sortir, puis ça crache sur la Bible et ça change des mots. J’étais décidément fâché tout rouge contre cette injustice. Je trouvais ça très osé de sa part, et du coup, pour manifester mon mécontentement, je prends une de ses pierres et je lui confisque en la mettant derrière mon dos.
« Tu fais n’importe quoi là. On dirait t’es défoncée meuf, sérieux ! Oh, 69 c’était y a 8 ans, mets toi à la page un peu, t’es has-been. Tant que t’auras pas demandé pardon à Dieu, je te confisque ta pierre, voilà. Tu l’as bien cherché. »
Je commence à me dandiner sur moi-même, parce que quand même, elle est pas méchante, puis elle m’a mis des fleurs dans les cheveux et elle a fait un sort pour que je suis moins moche. Je croise les doigts pour que ça fonctionne un peu puis …
OH.
Non. Parce que je crois en quoi là, moi ? Je suis con ou quoi, à la limite j’irai parler à la Vierge Marie la Bénie et peut-être qu’elle m’aidera. Mais en attendant …
… Bon.
Elle m’a touché les cheveux quand même, et ça, c’était rare.
« … Bon … Sinon, t’essaies de m’expliquer ce que tu fous à poil dans la forêt … Y a pas de camp naturiste dans le coin, et … » Je rougis parce que putain, c’est la honte. « …
Tu me fais …
Un peu peur … Là. » AaaaaAAAAAH. |
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