everybody's got to learn sometime.

nom // sans le vouloir, les œillades oisives attisent la curiosité, éveillant ainsi des pensées bien silencieuses. brekker, un patronyme fort courant dans les alentours de Stevenson tels les géants piliers qui dominent par centaines dans les forets environnantes. de sacrés personnages dit-on des membres de cette famille et de manière tout à fait étrange, la brune s'illustre dans cette peinture mutique presque effacée parmi tout ce petit monde.
prénom(s) // en voici, en veux tu, en voilà. un énième mioche pour venir agrandir la boucle par encore bouclé mais le désir brulant d'un second petit garçon est une espérance qui fleurissait alors dans l'esprit de sa figure maternelle. surprise alors lorsqu'une petite fillette vient au monde sans la moindre larme. son appellation n'est ni plus ni moins que le nom de jeune fille de sa mère - soit emerson. un maigre hommage pour ne pas oublier un lignage qui s'occulte face à l'étape de l'union et sans aucun doute par manque d'inspiration lors de sa naissance.
date et lieu de naissance // la brise hivernale est passée ne laissant derrière elle que des gouttelettes perlées, brisées. le bourgeon sort alors de sa coquille éveillée par les premiers rayons d'une chaleur exquise, doucereuse. enfant de l'heure du solstice d'été, la gamine est native du vingt-et-unième jour du mois de juin. une date dont sa mère se souvient car étonné par une naissance que l'on veut distincte et complémentaire à la fois. la ville de Stevenson sera alors le point d'un départ commun entre soleil et lune.
âge // ce n'est pour certains que l'éclosion d'une liberté à portée de main, tandis que l'abandon de l'imaginaire l'a auréolé des cendres des étoiles. le quart de siècle est un point fixe à l'horizon mais c'est encore la course de ses vingt-quatre années qu'elle vit au jour le jour.
état civil // les cordes mélodieusement mensongères de l'amour, celui que l'on nomme avec une majuscule qui bascule. les sentiments vacillent, les émotions comme frein de faiblesse à tant d'autres ressenti. la brune y fait obstacle avec une armure brodée au silence froid de l'intérieur. célibataire, un statut toujours cochée et qu'elle n'est pas prêt de changer.
activité // inspiré par l'audacieuse humilité de la réalité, elle n'a toujours aspiré qu'a la simplicité de l'existence et aux joies des innocences au regard des âmes vulnérables. la jeune brekker est sage-femme, un métier qui lui apporte un épanouissement suffisant à ses yeux.
groupe // new moon.
crédits // avatar by dea tacita.

date d'arrivée à stevenson // native de cet épicentre qu'est stevenson, on peut ne faire autrement que d'énoncer que la brunette est là depuis toujours. pourtant, on peut clairement dit que le retour au bercail est un projet qui n'était guère au programme avant quelques temps.
qualités // tempérée, érudite, tolérante, mystérieuse, organisée, à l'écoute (…)
défauts // réservée, rancunière, féministe, effacée, versatile (…)
communauté(s) // Columbia chorus en qualité de musicienne.
passions // jouer de la harpe dès qu'elle a un peu de temps, observer les étoiles et les constellations en temps et en heure, parcourir les anciennes librairies …
réputation // la troisième brekker, c'est une môme lunaire et silencieuse que l'on n'entend pas souvent parler. peu loquace, on dit que son mutisme est l'écho contraire de son jumeau. grain de génie, rayon astrale que l'on peine à déchiffrer. après une absence de quelques années, son retour aurait pu être une surprise silencieuse si elle n'était pas accompagnée d'une petite fille. dès lors, les rumeurs vont bon train.
spiritualité // l'existence elle-même étant une énigme majeure, Emerson fait partie de ceux qui ne croit qu'en ce qu'elle peut voir - ou encore percevoir. en d'autres termes, elle n'accorde aucun crédit à la spiritualité divine quand bien même elle respecte les croyance de tout le monde.
casier judiciaire // blanc comme neige jusqu'à preuve du contraire.
soundtrack // the korgis, everybody's got to learn sometime.