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FAMILLE ARNEZEDER ---   lou, c'est la fille d'un pêcheur et d'une voyante. le pauvre est tombé sous le charme de celle qu'on appelle la sorcière. ils habitent au bord de la forêt, loin des yeux inquisiteurs. on s'demande ce qu'ils trafiquent là-bas, ça fait jaser. même quand y'a pas de poissons, ils ne manquent de rien. leur maison s'agrandit chaque année, sans compter le gigantesque potager. mais vraiment, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est l'histoire du bébé. parce que lou, on ne l'attendait pas. maman voulait tomber enceinte depuis des années, presque une décennie, et rien n'arrivait. ça les a déchirés, les arnezeder. puis un jour, un rendez-vous chez le docteur a annoncé le miracle. on y croyait pas. le village était persuadé que maman avait été maudite par le prêtre local et qu'elle n'aurait jamais ô grand jamais de bébé. c'était inscrit dans l'esprit de tout le monde au fer rouge : elle serait éternellement la sorcière, celle qui avait sacrifié sa descendance aux arts occultes. puis la sorcière est tombée enceinte de triplés. ils sont trois, depuis toujours, surement à jamais. la rivière, la mer, et l'océan.

la sorcière — libre.
le pêcheur — libre.

la rivière — c'est l'aîné(e), ou celui/celle qui pense l'être. le plus calme, mais aussi le plus sournois. c'est le mieux intégré, celui dont on ne se méfie pas. mais on devrait. il rêve de politique ou de grandeur. il veut dévorer le monde et se faufile, doucement, sauvagement, dans les esprits de tout le monde. (pris par @kenny arnezeder, vingt-deux ans, xavier serrano)

la mer— c'est celui/celle qui suit les pas de maman. qui pense voir le monde sous un nouvel angle. celui qui lit les lignes de la main une clope au bec. c'est l'artiste, qui pourrait vivre de livres et d'eau fraîche. c'est le peintre, le chanteur, le musicien. il est patient, même dans la colère, même dans l'excès. il pardonne. il revient toujours, comme une vague au rivage. (libre, vingt-deux ans, au choix - vrais jumeaux oupas)

l'océan  — c'est l'ailleurs, c'est la gamine qui n'a pas sa place. c'est la profondeur abyssale, la terreur, l'étranger. personne ne sait vraiment qui elle est, lou. elle a arrêté de parler, un jour. il n'y a que ses mains qui chantent et personne ne sait pourquoi. lou, elle vit mieux dans la forêt, lou, elle pêche avec papa. on la voit parfois, bidouiller des machines, enchanter les objets. elle a la magie de maman au bout des doigts, ça se voit, rien ne lui résiste. lou, elle sait tout sur tout le monde. elle est partout, comme l'océan sur le globe, elle avale la terre, elle ne laisse rien au hasard. mais c'est aussi l'eau déchaînée des tempêtes, les vagues qui se fracassent contre les rochers ; c'est une colère qui gronde, et qu'on arrive pas à expliquer. (prise par @lou arnezeder, vingt-deux ans, christina nadin)

Mike est un suiveur - décrété comme tel par l'ensemble des Patterson, chahuté par une fratrie houleuse, grande gueule, laissant peu de place à sa discrétion et à sa sensibilité tranquille. Sa propre existence semble être régie, à trente-trois ans, par les décisions du père : n'ayant jamais quitté Stevenson (pourquoi faire ?), il travaille à la scierie tenue par son oncle, où travaille également une bonne partie du clan, fait partie des Sunrise Brothers, qu'ont rallié l'ensemble des Patterson (les hommes, bien sûr, car traîne chez eux une misogynie latente).

les trois frères (37, 35 et 25 ans)  — Quatre frères, une sœur : le premier, le second, Mike, puis l'anomalie (elle) et le benjamin. En apparence, les aînés et le petit dernier collent à la norme décrétée officieusement par la société de Stevenson : de charmants hétérosexuels bigots, dignes enfants de la tradition white trash, fidèles membres des Sunrise Brothers dont on ne manque aucune sortie. Les trois chahutent chacun à leur manière, de façon plus ou moins affirmée ; en soi rien de gravé dans le marbre pour le profil des trois frères Patterson, si ce n'est que les deux aînés sont vraisemblablement mariés (ou l'ont été), que le benjamin a fréquenté @Faye Buchanan et que les trois ont des prénoms classiques de l'époque (donnés dans les années 50/60 en fonction de leur âge).

(les fcs sont également tout à votre discrétion, j'envisageais une majorité de blonds/rouquins pour insister sur leur côté white af, mais tout est négociable, viendez )

gamine de vingt-deux ans. héritière, pourrie gâtée. ancienne danseuse, reconvertie dans l'art suite à un accident de voiture. italienne de par son père, terre de naissance, américaine par sa mère
le père est le directeur du great river lodge et héritier, la mère chirurgienne. ils sont une grande famille, ils sont quatre gamins, les âges allant de dix-sept à vingt-huit c'est pas toujours tout rose dans la famille, pas vraiment unie malgré les apparences parfaites
elle est recouverte de cicatrices, en particuliers les jambes qui se sont brisées sous l'impact. depuis qu'elle est sortie de l'hôpital elle se shoot babi, devenue accro aux opiacés, elle finit par avoir des relations peu fréquentables


LA FAMILLE.
le père — la cinquantaine. un peu strict, un peu manipulateur. le parfait héritier. le parfait directeur du great river lodge. la tête haute et les yeux qui semblent sonder l'âme. celui qui trompe sa femme avec des gamines, qui se perd dans les draps des autres. (avatar : jeffrey dean morgan, julian mcmahon, vincent cassel, ...)

la mère — fin de quarantaine, début cinquantaine. un peu trop intelligente pour son propre bien, un peu trop indépendante. la gamine de la grande ville qui s'est retrouvée à suivre celui qu'elle aime. un peu trop naïve aussi, elle voit pas ce qu'il se passe sous son nez. (avatar : monica bellucci, holly marie combs, ...)

le grand frère — entre vingt-cinq et vingt-sept ans. l'aîné. le deuxième père pour tous les autres. celui qui a déçu le padre par ses choix de vie, mis à la rue et fauché. hanté par son passé, incapable d'avancer. bloqué dans son taudis.

le deuxième — entre vingt-trois et vingt-cinq ans. bloqué dans l'ombre de son aîné pendant des années, celui qui déteste le père et le plus âgé des enfants. celui qui veut s'émanciper, mais manque de courage, finit par suivre les traces du père, faire les études que son paternel souhaite.

le/la dernier/dernière — entre dix-sept et vingt ans. dernier enfant, chouchouté et gâté. préféré(e) du paternel, son petit ange qui ne peut rien faire de mal. jamais proche de ses aînés, il/elle vit sa vie comme il/elle l'entend, sans aucune pression de la part du père.

CAR CRASH.
les passagers de la voiture — l'accident de voiture s'est passé il y a deux ans, les amis étaient bourrés et rentraient de soirée. la voiture à déraper. si babi était à la place passager devant, la voiture était pleine et le reste des amis ont aussi subi des séquelles qui ne partiront jamais.

RISIBLES AMOURS
lui — entre trente-trois et trente neuf ans. rencontre hasardeuse à the devil's ladder. celui qui a une mauvaise réputation, celui qu'il vaut mieux pas croiser en chemin. un peut trop vieux pour la gamine, désir irrésistible entre les deux. ils s'accrochent l'un à l'autre comme deux âmes qui essaient de ne pas couler, de ne pas se noyer dans cette vie. (avatar : dj cotrona, un peu dans ce style)

mal, c'est la russo-écossaisse arrivée à stevenson quand elle n'avait que treize ans, avec son frère, @wilfred soote. la bourgade, ils y sont accueillis par leur père qui y a reconstruit son quotidien avec une autre, et une marmaille qu'ils ne connaissent que trop bien. mal, elle a grandi sans grands rêves. pas d'artifices, pas de paillettes plein les yeux, pas d'attentes ni d'objectifs inatteignables. études abandonnées, rapidement à enchaîner les petits boulots, à se retrouver finalement garagiste chez sam. les regards masculins jugent, pas apte à réparer nos bécanes, qu'ils assurent. se mettent l'doigt dans l’œil, reviennent quand le moteur déraille. depuis son divorce, vit chez son frère wil.

demis (au nombre de trois, maximum vingt-huit ans pour le ou la plus âgé(e)) — la demi-fratrie. gamins du soote et de sa nouvelle épouse, nés à stevenson, parfois y sont partis quelques temps, y sont revenus, racines obligent à rester ancrés sur leurs terres natales, près des leurs. soudés sans le montrer, se défendent comme se rabaissent dans des taquineries interminables. clan. sootes premiers du nom, sootes deuxièmes du nom, wil et mal d'un côté, le reste de l'autre. compétitions. impressionner l'daron. s'aiment malgré les chamailleries incessantes. se crashent les uns chez les autres. surtout chez wil, le qg quand tout va mal.

ex-hubby (alfie, nom au choix) — se connaissent depuis douze ans, l'impression que ça fait bien plus longtemps. rencontrés au détour d'une allée, les sourcils froncés, les manches remontées, les nerfs énervés. t'aurais pas pu faire plus attention, t'as niqué mon putain de walkman ! qu'il beugle en ramassant les débris sur le parterre. bousculade involontaire, trop pressée, trop vive, trop brusque la mal qui tentait de se dépêtrer d'une embrouille avec l'épicier du coin. elle ne s'excuse pas, le pardon qui ne pend que trop rarement au bout de la langue, la fierté et l'ego avant la politesse. elle hausse les épaules, y a pas mort d'hommes, qu'elle rétorque avec cette nonchalance qu'on lui connaît. ça grince des dents en face, ça donne envie de la secouer comme un prunier. et derrière, t'as l'épicier qui accourt, qui hurle qu'elle a cassé la vitre de la bâtisse. son énième vitre, à mal. et l'épicier, il s'avère que c'est l'père du gars devant elle. qui l'intercepte. l'arrête. lui barre la route. ça se débat. trop tard. travaille à l'épicerie pour rembourser les frais. voit l'gars tous les jours. matin. midi. soir. nuit. rapprochement. centres d'intérêts communs. ça traînasse dans les pattes, ça ne se lâche plus, ça officialise la relation, ça fait une colocation, ça se marie, ça habite ensemble. ça vit le parfait amour. ça se comprend. ça s'amuse comme des enfants. ça se lance des défis, des challenges, ça se met en compétition. puis parfois, ça se dispute, mais ça se réconcilie en un instant. ça regrette, ça a des remords quand l'énervement prend le dessus, quand l'un blâme l'autre de choses qu'il ne contrôle pas. puis il y a les malentendus qui surviennent. elle le trompe, c'est ce qu'ils disent tous. il n'y croit pas. il ne veut pas y croire. mais il la voit. les bras autour du cou d'un autre, les regards glissés en coin, les regards qui ne sont pas siens et qui ne lui sont pas destinés. ça s'emporte. ça divorce. c'était il y a six mois.

Agatha elle est tranquille,
elle écoute de la musique merdique en allant dans les magasins de vinyles parce qu’à la maison,
son père il dort et il n’aime pas qu’on le réveille quand il dort
tu vois le genre ?
Agatha elle porte absolument tout le temps des robes,
en été en hiver et même s’il pleut mais en dessous elle met des cyclistes pour cacher ses cuisses
un peu pudique la gamine
Agatha aussi elle a un humour douteux genre un peu noir un peu déplacé un peu brusque
mais c’est jamais méchant
Parce qu’Agatha n’est pas méchante par contre elle tape fort quand on l’emmerde et,
faut savoir qu’elle perd très vite patience elle est comme son père
Agatha est cool enfin c’est ce qu’elle dit mais elle a pas vraiment de potes sauf...

Loulou, nom au choix, 16 ou 17 ans — on l’emmerde aussi à l’école lui sauf qu’il n’en parle pas,
même pas aux filles
il est trop fier pour l’admettre sauf que ça le bouffe de l’intérieur
alors,
il est de plus en plus grossier et impulsif,
il se braque tout le temps quand on lui demande ce qui va pas
pourquoi les gens ne peuvent-ils pas s’occuper de leurs affaires ? qu’il dit en haussant le ton
Agatha elle trouve ça pas clair,
par conséquent elle le voit de plus en plus souvent en dehors des cours
elle a envie qu’il crache le morceau mais c’est difficile de lui sortir les bestioles du nez
putain de fierté
qu’est-ce que ça cache tout ça hein ?
La rouquine ne va pas lâcher l’affaire aussi facilement,
c’est son pote et ils sont ensemble dans la même merde
alors ils s’accrochent

Nenette, nom au choix, 16 ou 17 ans  — l’intello parfois un peu trop sûre d’elle qui se la ramène tout le temps
surtout quand on lui demande rien tu sais,
mais Agatha elle l’aime comme ça cette nana-là
gentille fille qui parle tout le temps de son papa,
c’est l’amour de sa vie son papa,
ça par contre c’est ridicule et Agatha lui dit de se taire quand elle abuse
fille adorée,
chouchoutée
est-ce qu’elle est totalement heureuse pour autant ?
parce qu’elle traine qu’avec les deux loosers du lycée alors, 
on se pose la question quand même
surtout qu’elle est belle
alors c’est quoi le problème ?
y’a une rumeur qui dit qu’elle est amoureuse de « Loulou » mais puisqu’elle en parle pas ou,
qu’elle esquive quand on lui pose la question,
personne n’a la réponse
en tout cas c’est une âme charitable et très pieuse
Agatha l’aime énormément et refuse de s’en passer

(les fc sont au choix, je donne volontairement peu d’infos sur les familles des deux protagonistes pour que vous puissiez vous les appropriés complètement, ils sont à vous maintenant )